Voici ma seconde passion dont je tenais à vous parler. beaucoup de gens ne savent pas exactement à quoi cela correspond. Claude 14 BG 001 m'a passé le virus en 1995 et depuis Gael BG 085 et moi même sommes licenciés. Nous avons un colombier (Colonie) de 130 pigeons voyageurs, 32 reproducteurs et 98 sportifs que nous jouons sur le Championnat de vendée et en 11ème Région Colombophile. le site de la Fédération française vous en apprendra beaucoup sur ce loisirs:
http://www.colombophiliefr.com/LA COLOMBOPHILIE : C’est l’art d’élever, de sélectionner et de dresser des pigeons voyageurs pour les faire participer à des compétitions. C’est un loisir qui se pratique toute l’année, sans discontinuer, du 1er janvier au 31 décembre.
Le colombophile est un ami des animaux. Il aime élever les pigeons dont il apprécie les exploits sportifs. Il soigne et prépare ses pigeons pour les concours ou les expositions (concours de beauté).
DESCRIPTION : Le pigeon voyageur est issu du croisement de différentes races qui ont fait de lui un athlète capable de parcourir jusqu’à 1000km en une journée.
L’ELEVAGE : Dès que l’on réunit un mâle et une femelle, leur première préoccupation est de construire un nid. Après 10 jours, la femelle pond son premier œuf. Elle pond le second environ 44 heures plus tard. Le mâle et la femelle couvent alternativement pendant 18 jours ; le mâle de 10 à 17 heures et la femelle le reste de la journée et toute la nuit.
On bague les jeunes entre le 6ème et le 10ème jour : bague matricule à une patte et bague adresse à l’autre. Il gardera ces bagues jusqu’à la fin de sa vie. Elles sont enregistrées et identifient chaque oiseau. Les parents nourrissent les pigeonneaux plusieurs fois par jour. Au début, ils reçoivent une sorte de lait fabriqué par le jabot de leur mère (Lait de jabot), puis à partir du 6ème jour des graines malaxées et mélangées avec de l’eau.
L’ORIENTATION : LE DEROULEMENT D’UN CONCOURS : Au local de l’association organisatrice du concours, on passe une bague numérotée en caoutchouc à la patte du pigeon (par-dessus sa bague adresse), pour faciliter cette opération on utilise un petit appareil nommé « bagueuse ».
Pour le transport, les pigeons sont placés dans des paniers confortables qui sont acheminés jusqu’au point de lâcher par route ou par voie ferrée.
Le jour du lâcher, le convoyeur (personne qui s’occupe d’accompagner et de soigner les pigeons) étudie le temps et questionne la météo tout au long de la ligne de vol.
Si le temps est favorable, il libère les pigeons en présence d’un juge assermenté. Sinon il attend que les conditions atmosphériques s’améliorent.
Un pigeon voyageur peut voler à 120 km/h et traverser la France en une journée si les vents lui sont favorables.
Lorsque la décision est prise, tous les paniers sont ouverts en même temps et les pigeons s’élancent. Après quelques tours dans le ciel pour s’orienter, ils prennent la direction de leur pigeonnier.
Dès l’arrivée d’un pigeon, le colombophile s’empresse de retirer la bague en caoutchouc et l’introduit dans le constateur (appareil d’horlogerie imprimant l’heure, la minute et la seconde à laquelle le pigeon est arrivé. Le concours terminé, un dépouillement permet ensuite d’effectuer un classement basé sur les distances parcourues par chaque pigeon ainsi que le temps passé en vol.